7 novembre 1990
19 heures
Montréal allait vivre “son” cas d’OVNI.
Quelques clients plus intéressés à se la couler douce qu’à vouloir être témoins d’un phénomène extraordinaire se prélassent sur le toit de l’Hôtel HILTON-BONAVENTURE du centre-ville de MONTRÉAL.
Soudain certains lèvent les yeux au ciel et voient un immense objet sombre.
Cet objet se déplace dans un silence absolu.
Il ira de l’ÉDIFICE DE LA BOURSE (Square VICTORIA) vers l’Hôtel HILTON (900 de La GAUCHETIÈRE) .
Très intrigués, ils avertiront la sécurité de l’Hôtel qui eux-mêmes décideront d’appeler les autorités policières de MONTRÉAL.
L’agent FRANÇOIS LIPPÉ arrive sur les lieux vers 20:00 Hrs.
Dans son rapport, l’agent LIPPÉ mentionne : “…j’ai vu trois lumières rondes jaunâtres d’où partait trois faisceaux. On pouvait dénoter une source lumineuse de forme circulaire. Cet objet lumineux était fixe et immobile…”
Il téléphone ensuite aux tours de contrôle de DORVAL et MIRABEL.
On l’assure que rien de spécial n’est visible sur les radars.
Autre appel, cette fois à la base militaire de ST-HUBERT.
Il obtient la même réponse.
Peu de temps après, l’agent LIPPÉ est rejoint par un autre agent, ROBERT MASSON.
Celui-ci fait les mêmes observations que son confrère.
LE DÉTAIL SUIVANT EST CRUCIAL POUR L’ENQUÊTE.
L’agent MASSON, à la fin de son rapport, ajoute un NOTA BENE très important.
En voici lecture :
N.B. CROYANT QU’IL POUVAIT S’AGIR DES FAISCEAUX LUMINEUX QUI POURRAIENT PROVENIR DU CHANTIER DE CONSTRUCTION DU 1000 DE LA GAUCHETIÈRE (GARE STRSM)
REF : GRUE ILLUMINÉE PAR DE GROS PROJECTEURS NOUS AVONS FAIT ÉTEINDRE CES PROJECTEURS - APRÈS QUE TOUT SOIT ÉTEINT- ON POUVAIT ENCORE REMARQUER DEUX FAISCEUX LUMINEUX AU MÊME ENDROIT QUE L’OBJET OBSERVÉ.
L’objet sera observé jusqu’à environ 23:00 Hrs.
Ensuite il “disparaîtra” dans la masse nuageuse.
Mais quelques instants plus tard un homme qui roule direction est, M. PIERRE CAUMARTIN, voit un objet en forme de boomerang “…illuminant tellement, que l’intérieur de son automobile en est éclairé…”
On appela également un photographe du journal LA PRESSE, M. MARCEL LAROCHE.
Celui-ci prendra trois clichés qui seront déterminants plus tard dans l’évaluation de la taille de l’objet.
Voilà pour les témoins.
Mais allait-on avoir une preuve concrète que cet objet était “solide” ou ne pouvait-il s’agir que “de réflexions lumineuses sur la masse nuageuse” ?
Un homme d’affaire québecois, M. BERNARD GUÉNETTE, lui-même témoin du phénomène décide de colliger les informations sur cette affaire et il fera également analyser les photographies prises par M. MARCEL LAROCHE.
Ces analyses seront effectuées par le professeur M. RICHARD HAINES, un spécialiste de l’optique et consultant pour la NASA.
M. GUÉNETTE et HAINES signeront un rapport conjoint où nous pouvons y lire noir sur blanc que les lumières aperçues dans le ciel de MONTRÉAL appartenaient sans l’ombre d’un doute à “…un objet solide…” et que “…l’hypothèse d’un phénomène optique (comme le reflet de projecteurs sur les nuages) est ainsi balayée…”.
Dans le journal LA PRESSE du 01/05/1992, la journaliste CAROLE THIBAUDEAU reprenait les lignes maîtresses du rapport.
Je reproduis ici une partie de cet article.PHOTO SOUS ANALYSE“…le négatif de la photographie a été digitalisé sur ordinateur au moyen du programme “PERCEPTICS NU VISION IMAGE SCANNER“. L’image digitalisée est reproduite ci-contre. Elle vise essentiellement à faire ressortir les différences de brillance entre les points de la photo. On a tiré un graphique de cette photo, pour mettre en évidence la densité lumineuse de l’ovale entourant le disque. “Ce tracé lit-on dans le rapport, représente le changement de densité optique produit par un objet aérien…Cet objet si brillant qu’il a saturé le film sur une grande moitié du diamètre…”
Également grâce à ces photographies, on en déduisit dans ce rapport que “…que cet objet évoluait à une altitude de 1060 mètres à 2700 mètres et que son diamètre était de 540 mètres (1771,7 PIEDS), soit l’équivalent de 5 terrains de football…”
Je rappelle pour ceux de ma génération que 5280 pieds égalent un mille…
Fait intéressant mais peut-être sans rapport avec l’observation, une panne électrique se produisit à la base militaire de LONGUE-POINTE, au moment où l’objet la survolait.
Une bonne partie de ces informations ont été prelevées dans l’excellent livre DOSSIERS MYSTÈRES VOL. 1 écrit par M. CHRISTIAN R. PAGE édité chez LOUISE COURTEAU
Source : http://www.ovni-expert.com/?p=266#comments