Jean Lemire repart en mer (une croisière pour conscientiser la Planète aux problèmes de la biodiversité)

Jean Lemire

Jean Lemire a dévoilé mercredi le 22 février 2012 l’itinéraire de sa nouvelle expédition maritime. Le départ sera donné à Montréal, au printemps 2012.

Durant trois ans, l'équipe du biologiste va sillonner les océans lors d’un tour du monde, pour sensibiliser la population aux problèmes de la biodiversité.

Des Bermudes à l’Arctique, en passant par la Polynésie, la Papouasie, l’Afrique de l’Est et le Brésil, le Sedna IV devrait visiter toutes les zones où la faune et la flore sont les plus en danger.

Le but de cette nouvelle mission, baptisée «1000 jours pour la planète», est de documenter la richesse des espèces vivant sur Terre ainsi que de témoigner de l’état de la biosphère. Jean Lemire ira à la rencontre des chercheurs qui se consacrent sur le terrain à la protection des espèces. «Le taux d’extinction d’espèces n’a jamais été aussi grand», déplore l’explorateur.

Les Montréalais pourront suivre de près la mission du Sedna IV et prendre le pouls de la planète au Camp de base installé dans le Jardin botanique de Montréal.

«Notre Camp combinera des installations interactives, des vidéos, des artéfacts et du contenu scientifique très actuel», explique Charles-Mathieu Brunelle, directeur général de l’Espace pour la vie, qui regroupe le Jardin botanique, l’Insectarium le Planétarium et le Biodôme de Montréal.

En outre, les visiteurs pourront voir à l’œuvre des chercheurs de l’Espace pour la vie et partager leurs expériences et leurs témoignages.


Comprendre la biodiversité.
Une dizaine de documentaires devraient rendre compte du voyage de Jean Lemire et seront diffusés sur le réseau Radio-Canada. Le premier reviendra sur l'extinction des grenouilles au Panama. «Il y a longtemps, on se servait des grenouilles comme premiers test de grossesse car elles portaient un champignon qui réagissait à l’urine des femmes enceintes, explique Jean Lemire. Quand cette molécule a pu être produite chimiquement, on a relâché les grenouilles avec leur champignon, dans la nature. Celui-ci a décimé la population amphibienne d’Amérique centrale.»

Source: http://www.journalmetro.com/plus/article/1106116--jean-lemire-repart-en-mer